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Journée d’étude
Autour de Société : intégration, désintégration de Theodor Adorno
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1. Le nucléaire militaire en Allemagne
Intervenants : Béatrice Heuser (Université de Reading) et Jean-Pierre Maulny (IRIS)
L’Allemagne s’est retrouvée au coeur de la guerre froide. La première rencontre de la RFA avec le nucléaire militaire se fait à travers les missiles installés par les Américains sur le sol allemand... C’est le début de la réflexion allemande sur le nucléaire. En juin 2008, l’opposition (Verts, SPD et extrême gauche) a réclamé le retrait des derniers missiles (des bombes à gravité de type B-61)...
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2. Le nucléaire civil allemand
Intervenants : Joachim Radkau (Université de Bielefeld) et Anselm Tiggemann (Université de Cologne)
Dès 1955, l’Allemagne d’Adenauer se dote d’un Ministère des questions atomiques. Les premières centrales sont construites (Gundremmingen, Lingen et Obrigheim). Dans son programme de 1956, le SPD présente, lui, le nucléaire comme une chance pour l’humanité.
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3. Karl Jaspers, plutôt mort que rouge...
Intervenants : Bernd Weidmann (Heidelberg), Jean-Marie Paul (Université d’Angers), Gilbert Merlio (Université de Paris 4) et François Rigaux (Université catholique de Louvain)
Philosophe de l’existence de renommée mondiale avant la guerre, Jaspers se penche dès 1946 sur la question de la culpabilité allemande, puis consacre en 1958 un grand ouvrage à la question de la bombe atomique : La Bombe atomique et l’avenir de l’homme.
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4. Quand le projet de sortir du nucléaire devient une réalité politique : les Verts et le ralliement du SPD
Intervenants : Rebecca Harms (députée - die Grünen), Jo Leinen (député - SPD) et Klaus Traube (ancien directeur d’INTERATOM)
En 1986, sous le choc de la catastrophe de Tchernobyl, le SPD se rallie au projet des Verts de sortir du nucléaire. En juin 2000, l’Allemagne annonce sa décision d’abandonner le nucléaire. La loi votée en 2002 prévoit une fermeture progressive des différents réacteurs après 32 ans d’exploitation, soit au plus tard en 2021 et interdit toute nouvelle construction et tout retraitement dès 2005.
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5. Robert Jungk. D’Hiroshima à la question de l’« État atomique »
Intervenants : Peter-Stefan Jungk (Paris) et Marco Heuer (Berlin)
Résistant au nazisme, Jungk a commencé à s’interroger sur le nucléaire à travers Hiroshima (Plus clair que mille soleils [1956], Vivre à Hiroshima [1958]). Il fait partie des fondateurs du mouvement antinucléaire allemand. On lui doit le concept d’« Etat atomique » développé dans L’Etat atomique. Les retombées politiques du développement nucléaire (1977).
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6. Le mouvement antinucléaire : du pacifisme des années 1950-1960 aux grandes manifestations des années 1970-1980
Intervenants : Holger Nehring (Université de Sheffield), Dieter Rucht (Université de Berlin) et Gilbert Merlio (Université de Paris 4)
Le mouvement antinucléaire allemand s’est développé au carrefour de deux causes qu’il a fini par faire fusionner : la cause pacifiste et la cause écologiste. Il se radicalise et les Marches de Pâques des années 1950 cèdent la place aux grandes manifestations de Wyhl (1975), Brockdorf (1976), Kalkar (1977) et Wackersdorf (1985).
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7. Günther Anders et la menace nucléaire
Intervenants : Margret Lohmann (Hambourg) et Franz Schandl (Vienne)
Elève de Husserl et de Heidegger, Anders s’est consacré après Hiroshima à une réflexion de type apocalyptique sur le nucléaire. Il considère que le nucléaire modifie notre rapport à l’histoire et transforme notre avenir en un simple délai.
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Comment se pose la question du nucléaire en Allemagne après la réélection d’Angela Merkel ?
Gerd Langguth (Politologue, Université de Bonn) : fin connaisseur de la vie politique allemande, y compris de l’extrême gauche et des Verts, il a été président du cercle des étudiants chrétiens-démocrates avant de devenir député de la CDU de 1976 à 1980. Biographe d’Angela Merkel (DTV, 2005), il enseigne aujourd’hui les sciences politiques à l’Université de Bonn.
Christian Schulke (Chercheur en relations internationales, IFRI, Bruxelles) : diplômé, entre autres, de l’IEP de Paris, il a travaillé à la Stiftung Wissenschaft und Politik de Berlin, avant de rejoindre le programme « Gouvernance européenne et géopolitique de l’énergie » de l’Institut Français de Relations Internationales.
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Les Énergies renouvelables contre la renaissance du nucléaire
Undine Ziller (Agentur für Erneuerbare Energien, Berlin) : Undine Ziller fait partie de l’équipe de cette petite structure mise en place en 2008 à l’occasion de la campagne « Deutschland hat unendlich viel Energie » et qui a pour mission de plaider la cause des énergies renouvelables auprès de la population.
Rainer Hinrichs-Rahlwes (Membre du Bundesverband Erneuerbare Energien) : Rainer Hinrichs-Rahlwes est vice-président de l’European Renewable Energies Federation. Il a été directeur général du BMU, le Ministère allemand de l’environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire de 1998 à 2005.
Aurélien Evrard (Doctorant, IEP, Paris) : Diplômé de l’IEP de Grenoble, Aurélien Evrard prépare une thèse sous la direction de Pierre Lascoumes sur l’intégration des énergies renouvelables aux politiques de l’électricité en Europe dans laquelle il compare, entre autres, les cas allemands et français.
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