• Juan Ricardo Aparicio

Doctorat en Anthropologie, Master en Anthropologie, l’Université de North Carolina, Chapel Hill, Etats-Unis. Professeur associé au Département de Langues et Etudes Socioculturelles, Universidad de los Andes. Ses intérêts de recherche sont le déplacement interne, les Droits de l’Homme, l’Etat, les mouvements sociaux, la géopolitique de la connaissance, les processus de subjectivation et la modernité. Il s’intéresse à cartographier à travers ethnographies critiques les articulations et les actualisations de ces problématiques en terrains concrets, imprévisibles et sans garantie. Parmi ses publications les plus récentes il y a : Rumores, residuos y estado en la mejor esquina de Sudamérica. Una cartografía de lo humanitario en Colombia. Bogotá : Universidad de los Andes, 2012 ; 2012 “Los desplazados internos : entre las positividades y los residuos de las márgenes”. Revista de Estudios Sociales. Tema : Técnicas de poder y formas de vida : otras perspectivas en torno a la biopolítica. Agosto 43 : 108-119 ; 2012a “Cultural Studies in Colombia : Cartographies of encounters, tensions and conjunctures” Cultural Studies 26(1) 39-61. “Reply to Arturo Escobar’s ‘Latin America at a Crossroads’. Alternative Modernizations, Post-liberalism or Post-development ?". Cultural Studies 25, No. 3 : 439-445, 2010 ; “Gobernando a la persona internamente desplazada : problemas y fricciones de un nuevo problema mundial”. Revista Tábula Rasa 13 : 13-44, 2010 ; “La ‘Mejor Esquina de Sudamérica’ : aproximaciones etnográficas a la protección de la vida en Urabá”. Antípoda 8 : 87-115, 2009.

• Manuel Cervera-Marzal

Manuel Cervera-Marzal est doctorant à l’Université Libre de Bruxelles et à l’Université Paris-Diderot. Sa thèse, dirigée par les professeurs Justine Lacroix et Etienne Tassin, porte sur l’histoire, la théorie et les pratiques de désobéissance civile. Il a déjà publié plusieurs articles à ce sujet ("Désobéissance civile et libéralisme", "Prolonger Abensour : la désobéissance civile comme modalité de l’utopie", "Gandhi : de l’antilibéralisme à l’anarchisme non-violent", "Regards psychanalytiques sur la non-violence de Gandhi", etc). Il travaille aussi sur la philosophie politique française contemporaine (Abensour, Lefort, Castoriadis, Rancière) et sur les théories de la démocratie radicale (démocratie directe, tirage au sort). Il est l’auteur de Miguel Abensour, critique de la domination, pensée de l’émancipation (Paris, Sens et Tonka, mai 2013).

• Christian Fajardo

Christian fait un doctorat en philosophie à l’Universidad de los Andes, et a fait un Master en philosophie à la même université et a étudié la science politique à l’Universidad Nacional de Colombia. Ses intérêts de recherche sont la philosophie politique contemporaine et les liens entre philosophie et histoire dans les mouvements sociales et populaires. Il est membre des groupes de recherche teoría política contemporánea (TEOPOCO) et Poder subjetividad y lenguaje. Il a publié les articles suivants : La violencia en la biopolítica de Michel Foucault. Facultad de Derecho, Unijus, 2010 et Sobre la crítica de Hannah Arendt al comunismo. En : Quiñones, J (ed) Pensar a Marx hoy. Facultad de derecho Unal, 2013, et il est en train de publier sa thèse de Master sur la pensée politique de Jacques Rancière.

• Anders Fjeld

Doctorant allocataire en philosophie politique rattaché au Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques (CSPRP), Université Paris Diderot-Paris 7. Moniteur à l’UFR Sciences Sociales et membre de son Conseil Scientifique à la même université. Chroniqueur et membre du comité de rédaction de la revue colombienne Palabras al Margen - Por el derecho a decirlo todo (www.palabrasalmargen.com). Chercheur associé à Centro de Investigación Libertaria y Educación Popular (CILEP).

Interrogeant la pensée politique, esthétique et historiographique de Jacques Rancière, il travaille sur les liens entre émancipation, subjectivation, Etat et légalité, utopie et domination à travers des cas d’étude sur le mouvement noir aux Etats-Unis dans les années 50, le mouvement des sans-papiers en France et les utopistes socialistes en France dans le 19ème siècle.

• Emilse Galvis

Actualmente adelanta sus estudios doctorales en la Universidad de los Andes, magíster en filosofía de la misma universidad y Licenciada en Humanidades y Lengua Castellana de la Universidad Distrital F.J.C. Sus intereses académicos son la filosofía política contemporánea y las nuevas formas de subjetivación política a partir de autores como Michel Foucault, Jacques Rancière y Simone Weil. Integrante del grupo de investigación Poder, Subjetividad y Lenguaje de la Universidad de los Andes, investigadora en el proyecto Ecos-Nord “Comprender la subjetivación política hoy : experiencias y conceptualizaciones” y columnista en el portal de opinión y análisis político Palabras al Margen.

• Claudia Maria Girola

Docteur en Ethnologie et Anthropologie sociale (Doctorat à l’École des Hautes études en Sciences sociales-EHESS). Maître de conférence en sociologie - UFR de Sciences sociales, Paris 7. Chercheur- membre titulaire du Centre de sociologie des pratiques et représentations politiques (CSPRP).

Responsable pédagogique de M1 de la spécialité « Sociologie et Philosophie politique. » du Master « Sociologie et anthropologie : politique, culture, migrations » de l’Université de Paris 7 - Denis Diderot. Membre du Conseil scientifique et du Conseil de l’UFR de Sciences sociales de l’Université Paris 7-Denis Diderot.

Thèmes de recherche : Pauvreté urbaine, pauvreté extrême, situation limite ; la question du sans abrisme en France ; logiques d’action, territorialités, dynamiques identitaires et processus de subjectivation ; la construction sociale de la personne (pratiques, processus d’identification, d’assignation et d’appartenance) ; politique sociale, parcours biographiques et mémoire collective/sociale des secteurs subalternes (France et Argentine) ; théorie-épistémologie de la production de connaissance en sciences sociales : démarche ethnographique et processus de réflexivité.

• Diego Paredes Goicochea

Diego est doctorant en Philosophie à l’Universidad Nacional de Colombia et l’Université Paris Diderot-Paris 7. Il a un master en Philosophie de l’Universidad Nacional de Colombia. Il a été professeur en philosophie politique en la Faculté des Sciences Humaines de l’Universidad Autónoma de Colombia, en les Départements de Sciences Politiques et de Philosophie à l’Universidad Nacional et de la Faculté de Jurisprudence de l’Universidad de Rosario. Il fait partie des groupes de recherche : Hermenéutica contemporánea y Estética y Política. Ses publications se sont tourné autour de Nietzsche et la philosophie politique contemporaine.

• Valentine Le Borgne de Boisriou

Valentine Le Borgne de Boisriou est doctorante à L’université Paris-Diderot et à l’Université de Buenos Aires. Sa thèse, dirigée par les professeurs Etienne Tassin et Marcelo Raffin, porte sur la subjectivation politique et ses effets sur l’émancipation, qu’elle observe à travers l’agir dans l’espace public de groupes marginaux, à Paris et à Buenos Aires. Elle a publié sur la question : Errances révolutionnaires, entretien avec H, en Variations, revue internationale de théorie critique, 2012 ; Harragas en París : apuntes sobre la movilización del “colectivo de los tunecinos de Lampedusa” en Francia., in Ensemble, Revista electrónica de la Casa Argentina en París Año 4 - número 7, et Un attirant mélange des genres ? Travail et militantisme dans les mouvements sociaux en Argentine, in Encyclo, revue de l’école doctorale 382, Université Paris 7, n°2.

• Carlos Andrés Manrique

Carlos Andrés Manrique est docteur en Philosophie de la Religion de The University of Chicago (2009), et travaille comme professeur assistent en le Departement de Philosophie de l’Universidad de los Andes. Il a publié plusieurs articles sur le problème des pratiques du langage, et particulièrement la littérature, pour repenser la relation entre éthique et politique chez penseurs contemporains comme Derrida et Foucault ; parmi eux, “(Com)partiendo el secreto, entre la ley y la ficción : la literatura y lo político en Derrida” (2010), et “La palabra transgresiva y la otra vida (entre Foucault y Raúl Gómez Jattin)” (2012). Il a aussi publié plusieurs articles sur le problème de la relation entre religion et politique à partir de la lecture que fait Derrida de l’éthique mantiene ; parmi eux “Derrida’s conception of justice as an absolute secret and the contamination of Kantian respect” (2011). Récemment il était co-éditeur du numéro 43 de la Revista de Estudios Sociales (“Técnicas de poder y formas de vida : otras aproximaciones en torno a la biopolítica”, 2012). Il était aussi co-éditeur du livre “A la sombra de lo político : violencias institucionales y transformaciones de lo común” qui inclut un article de lui et qui s’intitule “Actitud, crítica y ruptura : la reconfiguración de la esfera de lo público en la reflexión de Foucault sobre la ‘parrhesía’ como modo del decir veraz” sur la compréhension de la relation entre éthique et politique dans la pensée de Michel Foucault. Actuellement il prépare un projet de livre à partir de sa thèse doctorale, où se croise deux de ses lignes de recherche : d’un côté le problème de la relation entre religion et politique, et de l’autre la question des repércussions éthico-politiques de certaines pratiques du langage comme la littérature (“Religion, subjectivity and the political in Derrida’s reading of Kant : an approach from a Latin American perspective”). Aussi, il participe dans la dernière étape du projet de recherche “Poder, subjetividad y lenguaje : repensando la relación entre ética y política a la luz de las propuestas de Derrida y Foucault”, financé par le fond FAPA de la faculté des sciences sociales à l’Universidad de los Andes.

• Laura Quintana

Doctorat en Philosophie de l’Universidad Nacional de Colombia. Professeur associé du Département de la Philosophie à l’Universidad de los Andes, Colombie. Ses lignes de recherche sont la philosophie contemporaine et esthétique moderne et contemporaine. Elle fait partie du groupe de recherche "Estética y política" (A1, COLCIENCIAS), et elle co-dirige avec Carlos Manrique le groupe de travail "Poder, subjetivación y lenguaje", lié au projet ECOS-Nord. Parmi ses publications les plus récentes il y a : (2012) “Democracia e conflito : nas margens da violência e da institucionalidade”. En : Principios, Vol. 19, No 32, Julio-diciembre ; (2012). Hannah Arendt : Política, violencia, memoria. Bogotá : Universidad de los Andes ; (2012). “Singularización política (Arendt) o subjetivación ética (Foucault) : dos formas de interrupción frente a la administración de la vida”. Revista de Estudios sociales, No 43 ; (2011) “Vie nue et condition humaine : une approche critique de quelques interprétations biopolitiques d’Arendt”. En : A. Herzog (comp.) Hannah Arendt. Totalitarisme et banalité du mal, Paris : PUF, 125-146 ; (2011) Pertenencia y retiro en el mundo de las apariencias : El pensar y la responsabilidad personal. Taula, nº43, 2011, 47-58 ; (2010) El reconocimiento en la contingencia : Arendt y la existencia política. En : M.R. Acosta (comp.) Reconocimiento y diferencia : idealismo alemán y hermenéutica- un retorno a las fuentes del debate contemporáneo, Bogotá : Universidad de los Andes, 385-408 ; (2010) El poder soberano y la política por venir : una aproximación al pensamiento de Giorgio Agamben. L’ Ircocervo, No. 2, 1-15 ; (2010) Identidad sin sujeto : Arendt y el mutuo reconocimiento. Etica & Politica, Rivista di filosofia Università di Trieste, No 2, vol. XII, 430-448 ; Acosta, M.R., Quintana, L. (2010) De la estetización de la política a la comunidad desobrada. Revista de Estudios Sociales, No. 35, 53-65.

• Etienne Tassin

Ancien élève de l’ENS, professeur agrégé et docteur en philosophie, habilité à diriger des recherches en lettres et sciences humaines, Etienne Tassin est professeur de philosophie politique à l’Université Paris Diderot (Paris 7). Il est, à l’UFR de Sciences sociales, responsable du Master « Sociologie et philosophie politique ». Directeur de l’école doctorale « Economies, Espaces, Sociétés, Civilisation : Pensée critique, politique et pratiques sociales » (ED 382), il dirige des recherches dans le doctorat de Science politique, spécialité Philosophie politique. Chercheur au CSPRP (Centre de Sociologie des Pratiques et Représentations Politiques), il est également membre du conseil d’administration de l’Institut des Humanités et des Sciences de Paris (IHSP). Spécialiste de la philosophie de Hannah Arendt à l’œuvre de laquelle il a consacré plusieurs ouvrages et de très nombreux articles, ses travaux de recherche portent ces dernières années prioritairement sur l’action politique, les formes contemporaines du cosmopolitisme et les expériences de subjectivation politique qu’elles suscitent. Principales publications : Philosophie, Phénoménologie, Politique : Jan Patocka, avec M.Richir (Grenoble, Jérôme Millon, 1992) ; Merleau-Ponty, Phénoménologie et expériences, avec M. Richir (Grenoble, Jérôme Millon, 1992) ; Le trésor perdu. Hannah Arendt, l’intelligence de l’action politique (Paris, Payot, 1999) ; Hannah Arendt. L’humaine condition politique (Paris, L’Harmattan, 2000) ; Les catégories de l’universel : S. Weil et H. Arendt, avec M. Narcy (Paris, L’Harmattan, 2001) ; Un monde commun. Pour une cosmo-politique des conflits (Paris, Seuil, 2003) ; Critique de la politique. Autour de Miguel Abensour, avec Anne Kupiec (Paris, Sens & Tonka, 2006) ; Crises de l’Etat-nation. Pensées alternatives, avec A. Kupiec, M. Leibovici et G. Mulhmann (Paris, Sens & Tonka, 2008) ; Le maléfice de la vie à plusieurs. La politique est-elle vouée à l’échec ? (Paris, Bayard, 2012).

• Olga Nadeznha Vanegas Toro

Doctorante en Philosophie Politique, rattachée au Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques (CSPRP), Université Paris 7 Diderot. Chroniqueuse de la revue "Palabras al margen, Por el derecho a decirlo todo".

Sa thèse, sous la direction d’Anne Kupiec, porte sur la question de la constitution d’une citoyenneté agissante et émancipatrice. Son axe de recherche porte sur la philosophie politique contemporaine et tourne autour de l’articulation entre conflit politique, action politique et éducation populaire, à partir de la pensée de Hannah Arendt, Claude Lefort, Jacques Rancière et Paulo Freire.